Faisant suite à la rencontre de Kingakati : Référendum : les stratèges de la Majorité entrent en action !
Le référendum constitutionnel est incontournable. La Majorité présidentielle en a levé l’option définitive. Tous les recoupements effectués établissent que cette option a reçu l’appui favorable de l’Autorité morale.
La M.P n’aura donc plus à se prononcer en faveur ou contre la révision constitutionnelle.
Cette plate-forme, s’imposant comme la première force politique du pays, a décidé de s’en remettre au souverain primaire qui, lui seul, pourra trancher
Du coup, le débat qui a menacé de paralyser momentanément la famille politique du Chef de l’Etat entre pro-révision et anti- révision, tombe caduc. En fin stratège, ainsi que tout le monde le connaît, l’Autorité morale de la Majorité a déjoué tous les pronostics.
En effet, beaucoup s’attendaient à assister à un pugilat interne au sein de la M.P. Et c’est avec jubilation anticipée que certains entrevoyaient la paralysie de la famille kabiliste. Mais, fidèle à sa tradition, Joseph Kabila a désappointé tout le monde.
Il ne reviendra donc plus au PPRD, encore moins au MSR, de faire prévaloir leur point de vue. C’est au peuple souverain que reviendra le pouvoir légitime de dire oui ou non à la révision constitutionnelle. La grande empoignade qui devait avoir lieu et dont on a eu un petit prélude le lundi 25 août autour du Raïs à Kingakati s’est, éteinte comme un simple feu de paille. Le PPRD peut crier sur tous les toits sa foi en la révision, pendant que le MSR le contredira, c’est désormais sans enjeu.
Table rase
Ce qui compte pour l’heure, c’est de préparer le référendum constitutionnel. Les indiscrétions captées après la rencontre de Kingakati, renseignent que ce référendum sera à choisir entre deux options. Soit pour proposer la retouche de l’actuelle Constitution, peu importe les dispositions visées, soit proposer au peuple l’adoption d’une nouvelle Constitution qui devra être préalablement rédigée.
Cette plate-forme, s’imposant comme la première force politique du pays, a décidé de s’en remettre au souverain primaire qui, lui seul, pourra trancher
Du coup, le débat qui a menacé de paralyser momentanément la famille politique du Chef de l’Etat entre pro-révision et anti- révision, tombe caduc. En fin stratège, ainsi que tout le monde le connaît, l’Autorité morale de la Majorité a déjoué tous les pronostics.
En effet, beaucoup s’attendaient à assister à un pugilat interne au sein de la M.P. Et c’est avec jubilation anticipée que certains entrevoyaient la paralysie de la famille kabiliste. Mais, fidèle à sa tradition, Joseph Kabila a désappointé tout le monde.
Il ne reviendra donc plus au PPRD, encore moins au MSR, de faire prévaloir leur point de vue. C’est au peuple souverain que reviendra le pouvoir légitime de dire oui ou non à la révision constitutionnelle. La grande empoignade qui devait avoir lieu et dont on a eu un petit prélude le lundi 25 août autour du Raïs à Kingakati s’est, éteinte comme un simple feu de paille. Le PPRD peut crier sur tous les toits sa foi en la révision, pendant que le MSR le contredira, c’est désormais sans enjeu.
Table rase
Ce qui compte pour l’heure, c’est de préparer le référendum constitutionnel. Les indiscrétions captées après la rencontre de Kingakati, renseignent que ce référendum sera à choisir entre deux options. Soit pour proposer la retouche de l’actuelle Constitution, peu importe les dispositions visées, soit proposer au peuple l’adoption d’une nouvelle Constitution qui devra être préalablement rédigée.
C’est à ce niveau que s’affairent les stratèges de la Majorité. Au sortir de Kingakati, un noyau d’analystes éprouvés a été mis sur pied en vue de déterminer quelle serait la meilleure option à retenir. Les cogitations sont lancées et à une vitesse inattendue. Nul ne sait encore laquelle, entre les deux options, sera retenue.
Une chose est néanmoins sûre, nous révèle un des stratèges de la M.P : la session parlementaire de septembre servira de baromètre indéniable. Il suffit de voir ou non figurer les 4 matières proposées par le Gouvernement pour révision au mois de mars au calendrier de la session attendue pour tout comprendre.
En effet, si les 4 matières étaient alignées pour examen durant la session de septembre, il va de soi que l’option du maintien de l’actuelle Constitution pour soumission au référendum aura prévalu. Inversement, si ces matières ne sont pas prises en compte, il sera clair que l’idée de rédiger carrément une nouvelle Constitution, avec toutes les complications, qui en découlent, aura triomphé.
Il est à noter qu’en cas de rédaction d’une nouvelle Constitution, il faudra faire table rase de tout et remettre le compteur à zéro. Car, nous aurons affaire à une nouvelle République. La IVème.
LP
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