Recadrage sur la scène politique : Le cas Kengo sous examen !
Le braintrust de la Majorité présidentielle s’est mis en branle. Il faut trouver une réponse appropriée au cas Kengo. A son retour de New York où elle va prendre part à l’Assemblée Générale de l’Onu, l’Autorité morale doit trouver une réponse à même d’éclairer la position à prendre.
A la MP on s’interroge très sérieusement sur l’opportunité de poursuivre le partenariat conclu avec l’Opposition républicaine. Le quota réservé aux kengistes au sein du gouvernement de cohésion nationale se trouve en ballotage très défavorable.
Les troupes kabilistes ne comprennent pas et n’arrivent pas à excuser au partenaire qui a pris tout le monde de court en étalant les linges sales sur la place publique. Pire, on trouve inacceptable d’instrumentaliser les institutions de la République pour régler des comptes personnels.
Sans raison
Le porte-parole du Gouvernement a dénoncé cette dérive en de termes sans équivoque. Pour Lambert Mende, le gouvernement de la République est choqué de voir certaines personnalités se servir des institutions officielles pour défendre leur point de vue individuel.
Avant-gardiste et précédent toujours l’analyse, Le Palmarès avait signalé que le Président du Sénat avait pris son institution en otage le 15 septembre 2014. Ainsi que nous le soulignions, l’Autorité morale de l’Opposition républicaine aurait été mieux inspirée de manifester son opposition à la révision de la Constitution dans le cadre d’une sortie politique de sa famille politique ou de son parti.
En tant que co-président de la commission chargée du suivi des résolutions des Concertations nationales, Kengo avait mille moyens pour manifester son désaccord avec la Majorité concernant le projet de révision constitutionnelle.
Même alors, la Majorité est dans tous ses états parce que Kengo a engagé son statut d’homme public sur une question dont aucune institution n’a encore été saisie. On reste de plus en plus convaincu à la MP qu’il ne sert à rien de faire cas d’un partenaire qui s’est révélé imprévisible.
En échange
Echaudée par le pacte conclu à la veille du second tour de la présidentielle en 2006, pacte conclu sans évaluation profonde et qui va lier Joseph Kabila tout le long de la première législature, la Majorité ne vend plus jamais la peau de l’ours avant de l’avoir abattu.
Dans le nouveau pacte conclu avec Kengo, il était question que ce dernier livre la peau de l’ours pour espérer une rétribution conséquente. Malheureusement, au retour de la chasse, le Président de l’UFC n’a apporté que près de la moitié du résultat attendu.
depuis ce jour, »le pacte s’est mis à patiner. Il a fallu au camp Kabila de trouver la seconde partie du gibier désiré. Tout naturellement, la part des kengistes fut sensiblement revue à la baisse.
Mais, après le dernier coup de colère de l’ex-patron de l’UDI, la sortie du gouvernement de cohésion nationale a été retardée en attendant un ultime réglage. A la place, le Raïs a balancé la mise en place des Fardc.
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