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mardi 13 décembre 2011

Des manifestants congolais se font entendre à Montréal

RD Congo : Kabila déclaré élu, Tshisekedi proteste et lance un appel au calme

Mise à jour le vendredi 9 décembre 2011 à 18 h 55 HNE
  |  Radio-Canada avec Agence France-Presse et Associated Press
Des manifestants à Kinshasa qui rejettent les résultats de la CENI donnant Joseph Kabila gagnant des élections.Des manifestants à Kinshasa qui rejettent les résultats de la CENI donnant Joseph Kabila gagnant des élections.   © AFP/JUNIOR D.KANNAH
Le président sortant de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, a remporté l'élection présidentielle du 28 novembre, selon la Commission électorale centrale indépendante (CENI), mais son adversaire Étienne Tshisekedi s'est aussitôt proclamé « président élu ».
Pendant que des incidents violents sont signalés à Kinshasa, où des pneus ont été incendiés près de certains bureaux de vote, Étienne Tshisekedi a appelé la population à « rester calme ».
« Je remercie le peuple qui m'a élu et je demande à la population de rester calme et sereine. » — Étienne Tshisekedi
Les partisans de M. Tshisekedi, 78 ans, ont menacé de descendre dans les rues si Joseph Kabila était proclamé vainqueur, ce qui est arrivé dans la journée de vendredi.
Des manifestations ont eu lieu vendredi à Montréal et à Ottawa pour protester contre la réélection de Joseph Kabila.
Étienne TshisekediÉtienne Tshisekedi   © AFP/JUNIOR D.KANNAH
Tshisekedi réfute la conclusion de la commission électorale
Alors que la CENI a donné M. Kabila gagnant des élections, avec 48,97 % des suffrages, M. Tshisekedi, qui aurait recueilli 32,33 % des voix, s'est tout de même proclamé vainqueur.
« Je considère [les résultats de la CENI] comme une véritable provocation à notre peuple et je les rejette en bloc. En conséquence, je me considère depuis ce jour comme le président élu de la République démocratique du Congo, a-t-il déclaré. Je vous exhorte à rester soudés [...] derrière moi pour faire face aux événements qui vont suivre. »
Peu après le scrutin, M. Tshisekedi avait averti le président sortant de « respecter la volonté du peuple », le menaçant de lancer un « mot d'ordre », sans préciser de quoi il s'agissait.
Le principal candidat de l'opposition soutient qu'il dispose de procès verbaux qui « montrent clairement » qu'il est le gagnant « et de loin ». M. Tshisekedi s'était déclaré président le mois dernier, avant l'élection du 28 novembre.
Dans le quartier de la Gombe de Kinshasa, où se trouve la résidence de Joseph Kabila, l'annonce de la CENI, qui doit encore être sanctionnée par la Cour suprême de justice (CSJ), a déclenché des manifestations de joie.
Des partisans de Joseph Kabila fêtent la réélection annoncée de leur favori.Des partisans de Joseph Kabila fêtent la réélection annoncée de leur favori.   © AFP/SIMON MAINA
Le président de la CENI, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, a affirmé : « Cette deuxième élection dans un pays qui a connu le chaos [deux guerres de 1996 à 2003], personne ne pouvait y croire ». Sans attendre la validation de la CSJ, il a donné rendez-vous aux électeurs en 2016.
Les observateurs internationaux ont jugé que le scrutin avait été entaché d'irrégularités et mal organisé, mais n'ont pas demandé son annulation. L'opposition accuse ces observateurs et la communauté internationale de soutenir aveuglément Joseph Kabila.
Le pays attendait l'annonce des résultats mardi. Depuis, un important dispositif policier et militaire est déployé à Kinshasa et l'ensemble de la République démocratique du Congo tourne au ralenti.
Jeudi soir, la CENI avait reporté une deuxième fois l'annonce des résultats, suscitant à nouveau des soupçons. Elle a expliqué qu'elle devait vérifier si les chiffres reçus par moyen électronique et ceux des procès-verbaux concordaient.
Des violences électorales ont fait au moins 18 morts et plus de 100 blessés dans le pays, principalement à Kinshasa, avant même la proclamation des résultats. Selon Human Rights Watch, la plupart des victimes ont été tuées par les forces du président Kabila.

EN COMPLÉMENT


Des ressortissants congolais protestent contre le résultat des élections en République démocratique du Congo, bloquant le pont Jacques-Cartier.Des ressortissants congolais ont protesté contre le résultat des élections en République démocratique du Congo, bloquant le pont Jacques-Cartier.
Des manifestants d'origine congolaise ont perturbé la circulation en pleine heure de pointe, vendredi, dans le centre-ville de Montréal.
Quelques dizaines d'entre eux se sont réunis, en milieu d'après-midi, pour une manifestation surprise sur le pont Jacques-Cartier. Ils souhaitaient protester contre la réélection du président sortant de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, désigné vainqueur de l'élection présidentielle, vendredi.
Les manifestants, opposés au président Kabila, demandent au Canada de faire pression pour faire changer les résultats de l'élection. Ils estiment que cette élection leur a été volée, et que le candidat Étienne Tshisekedi aurait plutôt dû l'emporter.
En RDC, les observateurs internationaux ont jugé que le scrutin avait été entaché d'irrégularités et mal organisé, mais ils n'ont pas appelé à son annulation. Selon notre journaliste Sophie Langlois, il ne pouvait toutefois y avoir des observateurs partout. « C'est pourquoi les soupçons de bourrage des urnes a pris autant d'ampleur », a-t-elle précisé.
Les manifestants déplorent également le peu d'espace médiatique occupé par la situation du Congo au Canada. Ils évoquent aussi une certaine responsabilité du Canada, qui a investi 9 millions de dollars pour le bon déroulement des élections en RDC.
« Nous voulons que le Canada sache ce qui se passe. On ferme les yeux ici. On est complice de toute la misère du peuple congolais. Nous sommes expatriés à travers le monde entier. Nous voulons maintenant crier notre désarroi. » — Un manifestant
Des ressortissants congolais protestent contre le résultat des élections en République démocratique du Congo, bloquant le pont Jacques-Cartier.Des ressortissants congolais protestent contre le résultat des élections en République démocratique du Congo, bloquant le pont Jacques-Cartier.
De Jacques-Cartier au consulat américain
Autour de 14 h 30, le pont Jacques-Cartier a été fermé à la circulation, dans les deux directions, en raison de la présence des manifestants sur le pont. De nombreuses autopatrouilles étaient présentes sur les lieux.
Au total, le pont a été fermé pendant environ 45 minutes, perturbant la circulation à ses abords, notamment sur la rue Papineau, à Montréal.
Après avoir quitté le pont Jacques-Cartier, les manifestants ont emprunté l'avenue De Lorimier vers le sud. Ils se sont ensuite dirigés vers le consulat américain, au centre-ville de Montréal.
Les manifestants demandaient à rencontrer un responsable du consulat, sans succès. Ils ont finalement quitté les lieux peu après 17 h, promettant toutefois de revenir samedi et dimanche, ou tant qu'ils n'obtiendraient pas de rencontre.
La manifestation a causé nombre de problèmes de circulation au centre-ville, les autorités ayant notamment été forcées de fermer le boulevard René-Lévesque en raison de la manifestation devant le consulat américain.
Une cinquantaine de ressortissants congolais ont manifesté devant le consulat américain.Une cinquantaine de ressortissants congolais ont manifesté devant le consulat américain.

l'opposition choisit la voie légale

RDC : l'opposition choisit la voie légale pour contester les résultats de la présidentielle

Kinshasa, 12 décembre 2011. Vital Kamerhe, après avoir déposé son recours à la Cour suprême.
Kinshasa, 12 décembre 2011. Vital Kamerhe, après avoir déposé son recours à la Cour suprême.
© AFP / Gwenn Dubourthoumieu

Par RFI
Pour l'instant, l'opposition opte pour la voie légale de la contestation des résultats de la présidentielle : le candidat et ex-président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe a déposé un recours devant la Cour suprême de la République démocratique du Congo. Le président Joseph Kabila, déclaré vainqueur, reste, quant à lui, serein. Ce lundi 12 décembre 2011, il a voulu répondre aux critiques de ses opposants et des observateurs internationaux au cours d'une conférence de presse.

Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo
Vous avez certainement vu la violence des gens qui ont essayé de piller des magasins en ville, et la violence émanant des membres de l’opposition. Mais est-ce que les membres des forces de sécurité ont été violents ? Non. Si les forces de sécurité avaient recouru à la violence, on aurait eu des dizaines, des centaines de morts sur les bras. Et ce n’est pas le cas. Le Congo est une démocratie. Il n’y a pas dix pays sur le continent qui ont plus de liberté d’expression que nous. La situation à travers le pays est calme. Elle a été calme et elle continuera d’être calme. C’est parce que les gens du pays n’ont pas besoin, n’ont pas envie d’une nouvelle crise et d’un nouveau conflit. C’est la dernière chose dont le Congo a besoin. Je maintiens que notre plus grand défi ce n’est pas les élections, ni les résultats des élections, notre plus grand est ailleurs, notre grand défi c’est la pauvreté au Congo.
 
13/12/2011 par RFI
Est-elle réelle ou feinte ? Difficile à dire, mais après les critiques émises par le Centre Carter sur les élections et plus encore par le cardinal Laurent Monsengwo, l’archevêque de Kinshasa, dans le camp de Joseph Kabila, on affiche une sérénité sans faille comme on l’entend dans la conférence de presse que le chef de l'État a tenu ce lundi.
Le président sortant a bien voulu reconnaître que le dernier scrutin a été entaché de fautes, mais « pas de nature à remettre en cause sa réélection ». Des propos appuyés par le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui, dans une charge contre le Centre Carter et contre l’archevêque de Kinshasa, a martelé que les élections étaient acceptables et que la non-prise en compte de 3 449 bureaux de vote ne changeait rien au classement final dans la course à la présidence.
Dès lors une question se pose : comment désamorcer la crise post-électorale naissante ? Une médiation internationale ? « Pas nécessaire », répondent plusieurs personnalités de l’entourage présidentiel. Un gouvernement d’union nationale ? « Pas question », rétorquent les mêmes voix. Aubin Minaku, le secrétaire général de la majorité présidentielle, concède tout de même que le futur exécutif pourrait être ouvert à quelques ténors de l’opposition.
DOSSIER SPÉCIAL ÉLECTIONS EN RDC
La semaine passée, l’opposition dans son ensemble avait prétendu qu’elle ne saisirait jamais la Cour suprême de justice qualifiée par Etienne Tshisekedi, le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d'« officine privée de Joseph Kabila ». Mais Vital Kamerhe, candidat de l’Union pour la nation congolaise (UNC) a finalement déposé hier après-midi un recours sous la pression des diplomates et de l’Église catholique. Au sein de l’UDPS, certains cadres précisent que sa démarche est personnelle mais qu’elle a quand même été initiée après concertation.
Si personne ne croit à une inversion des résultats par l’instance chargée du contentieux électoral, la démarche permet tout de même de gagner du temps en espérant que les pressions internes et externes portent leurs fruits. Par exemple, de nouveaux rapports d’observateurs locaux ou même de l’Union européenne pourraient être rendus publics aujourd’hui. « Et si cela ne marche pas, alors nous passerons aux choses sérieuses », promet un cadre du parti d’Etienne Tshisekedi. En clair, cela signifie que d’ici quelques jours, le leader de l’UDPS pourrait appeler à des marches de protestation ou bien à des journées « ville morte ».

Note:
On en croit rêver lorsqu'on entend Joseph Kabila rejeter la violence sur l'Opposition et affirmer que les forces de sécurité ont été exemplaires, sinon il y aurait de centaines de morts. Cet individu n'a pas de respect pour la vie humaine de ses concitoyens.
En occident où les ambassadeurs se sont plaints de la "violence" créée par les combattants congolais dans plusieurs villes, combien de morts a-t-on relevées du côté des manifestants? Rien, Zéro.


Pourquoi alors, en RDC, Joseph Kabila parle de centaines de morts? Est-ce contredire sa pensée équivaudrait à signer sa mort? Voici la non-violence de Joseph Kabila:

l’opposition dépose un recours

En RDC, l’opposition dépose un recours contre les résultats de la présidentielle

Après avoir renoncé dans un premier temps, Vital Kamerhe a finalement déposé un recours devant la Cour suprême, lundi 12 décembre à Kinshasa.
Après avoir renoncé dans un premier temps, Vital Kamerhe a finalement déposé un recours devant la Cour suprême, lundi 12 décembre à Kinshasa.
AFP PHOTO/ ADIA TSHIPUKU

Par RFI
Après les résultats contestés de l’élection présidentielle, le président Joseph Kabila a reconnu des erreurs tout en précisant qu’elles n’étaient pas de nature, selon lui, à invalider les résultats du scrutin. En RDC, c’est loin d’être l’avis de tout le monde. L’opposition unie derrière Etienne Tshisekedi a finalement déposé un recours devant la Cour suprême contre le résultat de la présidentielle. Dans un premier temps il n’était pas question de recours « devant une justice aux ordres », disait Etienne Tshisekedi. Finalement, la voie légale est empruntée. Vital Kamerhe est allé déposer le dossier à la cour suprême lundi.

« Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis », lâche Vital Kamerhe au sortir de la Cour suprême où il a déposé un recours, ce lundi après-midi 12 décembre. Il est vrai que, la veille encore, celui qui a terminé troisième du scrutin présidentiel disait qu'il n'y avait « rien à attendre » d'une Cour aux ordres. Avant lui, Etienne Tshisekedi - crédité de 32,33% des suffrages contre 48,95% au président sortant - avait d'ailleurs qualifié la Cour suprême« d'officine privée au service de Kabila ». Et il avait rejeté, lui aussi, toute idée de recours.
Aujourd'hui, c'est au nom de Tshisekedi et de l'opposition réunie que Vital Kamerhe a accompli la formalité du recours « parce que nous sommes légalistes, parce que nous voulons la paix »,dit-il. L'opposition dit avoir entendu les appels pressants du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, et surtout celui du cardinal Monsengwo qui, tout en condamnant le résultat de l'élection, encourage l'opposition à utiliser toutes les voies de recours.

Monseigneur Laurent Monsengwo
Archevêque de Kinshasa
On se provoque, on s'arme de machettes, parfois de fusils, on casse et on brûle, comme si le but des élections était de détruire le pays plutôt que le bâtir, que les élections visaient à tuer plutôt qu'à sauvegarder et à promouvoir la vie.
 
11/11/2011 par Bruno Minas
Par contre, Monseigneur Marini Bodho, président national des protestants, affirme que le peuple a investi sa confiance en Joseph Kabila qui doit répondre aux défis du peuple.

Monseigneur Marini Bodho, président national des protestants
Ces élections sont conformes à la justice et à la vérité.
 
12/12/2011 par Boniface Vignon
Sérénité dans le camp Kabila
Cette décision de l'opposition de déposer des recours à la Cour suprême a été accueillie favorablement par le ministre porte-parole du gouvernement Lambert Mende. Cela dit, l'opinion de l'opposition ne change pas à l'encontre de la Cour suprême. C'est donc un défi qui est lancé aux juges : celui d'invalider les résultats litigieux de l'élection.
Dans le camp présidentiel, on dit attendre cela sereinement car l'écart est tel, affirme Lambert Mende, que cela ne pourra pas changer le résultat final, à savoir l'élection de Joseph Kabila. Pour sa part, l'opposition n'a pas renoncé à l'idée de faire appel à la rue, « même avant la fin de l'examen des recours par la Cour suprême », prévient Jean-Pierre Lisanga, coordonnateur de la plate-forme de soutien à Tshisekedi.

Aubin Minaku
Secrétaire général de la majorité présidentielle
Le Centre Carter considère que, malgré les imperfections, le résultat n'est pas à rejeter
 
12/12/2011 par Cyril Bensimon

lundi 12 décembre 2011

Election présidentielle en RDC


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Oscar Kashala
Oscar Kashala
OSCAR KASHALA : « LA CENI A DONNE LA VERITE DES URNES »
Le suspense levé le vendredi 9 décembre 2011 par la Commission électorale nationale indépendante a laissé la place à une éphorie de joie sans pareille en République Démocratique du Congo. Tous les congolais, partisans de Joseph Kabila Kabange ont envahi les artères principales de toutes les villes, cités et localités du pays à la suite de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle survenue le 28 novembre dernier. Donnant le candidat N° 03 vainqueur avec 48,95% du suffrage réellement exprimé, ces résultats n’ont pas laissé indifférent la communauté internationale et les candidats également engagé dans la course aux coté du candidat du peuple.
Au delà de satisfécits de la communauté internationale, vient le tour des candidats malheureux. Après la reconnaissance anticipée de la victoire de Joseph Kabila par Léon Kengo wa Dondo, celle du candidat N°03 vient de renforcer la crédibilité du processus électorale congolais. « Je ne suis pas là pour contester les résultats issus des urnes. La Ceni qui est la seule institution habilitée à rendre publique l’expression de la volonté du peuple congolais a donné son verdict et mois, en tant qu’homme d’Etat, je ne peux que me plier à la vérité des urnes », a laissé entendre, hier soir, Oscar Kashala Lukumwena sur Digital Congo Télévision. Ce, avant d’appeler les uns et les autres à l’apaisement tout en insistant que : « L’heure n’est plus à appeler la population à la violence car notre pays n’a pas besoin du chaos. Tout le monde doit se mettre ensemble et conjuguer les efforts pour la reconstruction de la Rdc ».
 En véritable homme d’Etat, ce docteur et professeur en médecine a sportivement admis son échec et choisi de regarder de l’avant pour le bien du peuple congolais. Le patron de l’Union pour la reconstruction du Congo (Urec) donne ainsi un signale fort et une leçon de politique à certains des compatriotes. Ceux, qui n’ont rien à avoir avec l’intérêt national ni le bonheur du peuple congolais. Ils continuent à vivre dans l’illusion. Ils se croient au Zaïre où toute la vie nationale tournait autour des individus. Malheureusement pour eux, les choses ont changé et continuent à se transformer.
Aujourd’hui, « la République Démocratique du Congo va mieux qu’il y a 15 ans, beaucoup mieux qu’il y en a 5 et son état s’améliore chaque jour d’avantage ». Tous les congolais normaux en conviennent avec le Président Joseph Kabila. Personne ou rien ne pourra plus susciter en eux le doute. Avec la réélection de l’homme des « cinq chantiers », le monde entier a les yeux rivés sur la Rdc ; y compris la Cour pénale internationale (Cpi). Le procureur Louis Moreno Ocampo dont les envoyés sont présents à Kinshasa ne permettra à personne de se jouer avec les vies des congolais. N’en déplaise à ceux qui, à force de l’âge, sont devenus amnésiques et aux plus jeunes qui se laissent trainer à cause de leur envie pour le pouvoir sans fondement populaire.
Jean-Luc MUSHI-MPAKU
Mise à jour le Lundi, 12 Décembre 2011 11:57
Note:
Si la République démocratique du Congo va mieux qu'il y a 15 ans, beaucoup mieux qu'il y a 5 ans et son état s'améliore chaque jour davantage, pourquoi dans ce cas Oscar Kashala s'estporté candidat aux élections présidentielles? Il l'a fait pour amélioré quoi?
Pourriez-vous énumérer ce qui va mieux qu'il y a 15 et 5 ans?Oui, en effet, la gabegie, le clientélisme, les assassinats, le viol, le détournement des fonds publics, les arrestations arbitraires, la concussion, la trahison, la complaisance sont des lots quotidiens de la vie du congolais. Oui, c'est ce qui est nouveau en RDC.
En ce qui concerne Oscar Kashala, c'est encore pire pour lui parce qu' il avait toute la latitude nécessaire pour faire une bonne campagne (c'est un peu dur sans argent, en effet). Je ne pense pas que ce revirement soit une nouveauté. C'est une personne qui a su rouler beaucoup de gens qui ont cru en lui et ce, pendant très longtemps. Il vient de se ranger du côté des ennemis du peuple, surtout à un tournant aussi important de notre histoire. Il le regrettera amèrement. Quel est son poids politique après cesélections? Rien, zéro. Il est une quantité négligeable.
VOICI CE QUI A CHANGÉ DEPUIS 15 ANS EN RDC :            des militaires congolais tuant des citoyens congolais.


Jésus Christ a multiplié les pains,

 Pasteur Ngoy Mulunda a multiplié les électeurs fictifs !lundi 12 décembre 2011, par Jean Paul BWANA , pasteur évangéliste
Parmi les congolais les plus malheureux, se trouve bien aujourd’hui ce fameux pasteur Daniel Ngoy Mulunda, qui s’est rendu ridicule en voulant plaire à un homme, que de dire la vérité, en procédant à l’annonce des vrais résultats des urnes.

Ce singulier homme de Dieu a voulu rééditer l’exploit de son confrère catholique, l’abbé Malu Malu, qui avait lui réussi à tromper le peuple congolais et l’opinion internationale en proclamant les faux résultats aux termes d’une élection bâclée en 2006 en Rd CONGO. Et en dépit de tous les rappels à l’ordre de sa hiérarchie, particulièrement feu cardinal Frédéric ETSOU, ce prêtre préféra servir le président sortant, avec espoir de recevoir au retour les honneurs et les avantages matériels. Il procéda à sa façon au miracle de la multiplication !

Depuis lors, le peuple congolais garde un très mauvais souvenir des certains hommes de Dieu qui, à cause de l’argent et des honneurs éphémères,  préfèrent soutenir les mensonges et la fraude pendant que le peuple pleure et gémit dans la pauvreté la plus exécrable.

Agissant en opposition de l’idéal divin fixé par le Seigneur Jésus Christ, qui n’avait jamais trahi la bonne cause et n’avait jamais soutenu le mal, ces nouveaux pasteurs à la recherche de l’enrichissement facile ont trouvé au Congo Kinshasa une voie facile de l’enrichissement : le rapprochement avec le Pharaon du Congo.

Tout le monde sait que ce régime politique est corrompu et s’illustre plus par son implication et sa participation à des entreprises criminelles : assassinats politiques, assassinats des journalistes et défenseurs des droits de l’homme, détournement des deniers publics, surfacturation des marchés publics, complaisance dans les nominations à de postes de responsabilités, contrats léonins... Bref, il a tout, sauf les attributs d’un vrai gouvernement patriote.

Placé à la tête d’un des pays les plus riches du monde, en terme du potentiel minier, agricole, pluviométrique et humain, ce régime politique qui a chassé feu Mobutu en 1997 s’est plus illustré par la négation de la dignité du peuple congolais. Selon certains analystes de la haute finance et de la lutte contre la corruption, il s’est révélé plus corrompu que le régime Mobutu de triste mémoire. Le peuple commence même à regretter d’être tombé dans le piège du clan Kabila.

Contre toute attente, en dépit de ce potentiel, ce pays est classé à la queue de la liste des pays les plus pauvres, les plus corrompus, les plus mal gérés, les plus affairistes et les plus assassins. La 187e place qu’il occupe sur la plupart des indices de la pauvreté est bien la preuve de l’incompétence de ce gouvernement congolais.
Et c’est dans ce climat que le peuple congolais est allé aux élections le 28 novembre dernier et a pu sanctionner durement ce régime politique à travers le vote-sanction. Mais curieusement, c’est un prince de l’église qui se donne le toupet d’ignorer les vrais résultats sortis des urnes et traduisant la volonté du peuple congolais qui veut d’une vraie alternance au sommet de l’Etat.

Le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, parce que c’est de lui qu’il s’agit, a procédé à des miracles en multipliant les nombres des électeurs dans certaines provinces afin de permettre au président sortant, Joseph Kabila, de rempiler. Si le Seigneur Jésus Christ a lui, multiplié les pains pour nourrir les fidèles qui l’avaient suivi dans le désert, Ngoy Mulunda, lui a multiplié les nombres des électeurs, des bureaux de vote et des PV pour faire passer un candidat que le peuple congolais n’a pas choisi. Et cette haute trahison vient de l’église sensée être le modèle de l’excellence et une unité de référence pour la société.

Depuis la publication de ses faux résultats, l’on constate la levée des boucliers à travers le monde, et où le peuple congolais se lève pour dire non à cette mascarade électorale. Paris, Bruxelles, Londres, Ottawa, Madrid, Berne, JO ‘bourg... Comme les peuples arabes, les congolais ont dit non cette fois ci et donner de la voix afin que la communauté internationale ne laisse pas passer cette tricherie orchestrée par la CENI.

Sans qu’Etienne Tshisekedi le leur demande, par patriotisme et sursaut nationaliste, la diaspora congolaise a dit non et investi la rue dans les principales capitales occidentales afin d’attirer l’attention des décideurs occidentaux sur le danger que court la Rd CONGO, devenue une vraie poudrière, qui peut exploser à tout moment à cause notamment du holdup électoral organisé par le pasteur Ngoy Mulunda.
Et à travers le pays, c’est quasi la même attitude qui est signalée, le peuple congolais dans sa grande majorité a investi la rue pour désapprouver l’entreprise criminelle de Ngoy Mulunda. Et n’eut été le recours aux armes de guerre, certainement que la Rd CONGO aurait déjà basculée dans le cycle de la violence aux conséquences incalculables. Le régime politique Kabila a tué pour maintenir ce semblant ordre dont le peuple n’en veut plus. Que de continuer à subir les humiliations et assister passivement à sa mort programmée par la classe politique au pouvoir, le congolais préfère payer de son sang. Hormis les 18 morts enregistrés jusque là, l’heure est désormais au comptage des victimes du régime politique Kabila.

Et selon les dernières statistiques provisoires, rien que depuis la publication de fameux résultats du weekend, on est déjà à 4 morts et avec de centaines de blessés graves admis dans les hôpitaux et dont la vie est en danger ! Voilà comment Joseph Kabila et Daniel Ngoy Mulunda continuent à faire couler le sang innocent du peuple congolais, sans aucun état d’âme. Et tard la nuit, il a été enregistré le cas de l’assassinat d’un défenseur des droits de l’homme dans la zone de l’Est, et certainement que ces statistiques des assassinats vont continuer à grimper la pente, et avec comme conséquence l’invitation de la Cour pénale internationale afin de faire cesser l’écoulement du sang innocent.

Que de voir la CPI venir mettre la main sur ces délinquants et assassins qui font couler le sang, elle doit également œuvrer pour faire respecter la volonté souveraine exprimée par le peuple congolais à travers les urnes. Tout le monde sait pertinemment bien, et les PV l’attestent, c’est bien Etienne Tshisekedi que le peuple a voté, à travers le vote-sanction.

Voyez la preuve du miracle du pasteur Ngoy Mulunda : il a multiplié le nombre d’électeurs pour faire passer son mensonge Ensa Christian

1. En lisant sur Wikipedia, je vois que le Katanga a une population de 5,608,683 hab(en 2010).
On est tous d’accord qu’en 2011 cette population n a pas doublé.
En regardant sur le site de la CENI, je vois que 4,627,302 d’électeurs soit 82,5% de la population du Katanga ont pu voter (donc plus de 82% de la population a plus de 18 ans).
Connaissant le taux de natalité en Afrique et surtout au Congo, combiné à l’espérance de vie des adultes, il ne peut pas y avoir autant d’électeurs au Katanga : impossible !

2. Kinshasa la capitale a 10,076,099 d’habitants mais compte seulement 3,287,745 d’électeurs ; c-à-d que Kinshasa a moins de personnes majeures que le Katanga qui a la moitie de sa population. Cherchez l’erreur..