« Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis », lâche Vital Kamerhe au sortir de la Cour suprême où il a déposé un recours, ce lundi après-midi 12 décembre. Il est vrai que, la veille encore, celui qui a terminé troisième du scrutin présidentiel disait qu'il n'y avait « rien à attendre » d'une Cour aux ordres. Avant lui, Etienne Tshisekedi - crédité de 32,33% des suffrages contre 48,95% au président sortant - avait d'ailleurs qualifié la Cour suprême« d'officine privée au service de Kabila ». Et il avait rejeté, lui aussi, toute idée de recours.
Aujourd'hui, c'est au nom de Tshisekedi et de l'opposition réunie que Vital Kamerhe a accompli la formalité du recours « parce que nous sommes légalistes, parce que nous voulons la paix »,dit-il. L'opposition dit avoir entendu les appels pressants du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, et surtout celui du cardinal Monsengwo qui, tout en condamnant le résultat de l'élection, encourage l'opposition à utiliser toutes les voies de recours.
Par contre, Monseigneur Marini Bodho, président national des protestants, affirme que le peuple a investi sa confiance en Joseph Kabila qui doit répondre aux défis du peuple.
Sérénité dans le camp Kabila
Cette décision de l'opposition de déposer des recours à la Cour suprême a été accueillie favorablement par le ministre porte-parole du gouvernement Lambert Mende. Cela dit, l'opinion de l'opposition ne change pas à l'encontre de la Cour suprême. C'est donc un défi qui est lancé aux juges : celui d'invalider les résultats litigieux de l'élection.
Dans le camp présidentiel, on dit attendre cela sereinement car l'écart est tel, affirme Lambert Mende, que cela ne pourra pas changer le résultat final, à savoir l'élection de Joseph Kabila. Pour sa part, l'opposition n'a pas renoncé à l'idée de faire appel à la rue, « même avant la fin de l'examen des recours par la Cour suprême », prévient Jean-Pierre Lisanga, coordonnateur de la plate-forme de soutien à Tshisekedi.
Aujourd'hui, c'est au nom de Tshisekedi et de l'opposition réunie que Vital Kamerhe a accompli la formalité du recours « parce que nous sommes légalistes, parce que nous voulons la paix »,dit-il. L'opposition dit avoir entendu les appels pressants du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, et surtout celui du cardinal Monsengwo qui, tout en condamnant le résultat de l'élection, encourage l'opposition à utiliser toutes les voies de recours.
Cette décision de l'opposition de déposer des recours à la Cour suprême a été accueillie favorablement par le ministre porte-parole du gouvernement Lambert Mende. Cela dit, l'opinion de l'opposition ne change pas à l'encontre de la Cour suprême. C'est donc un défi qui est lancé aux juges : celui d'invalider les résultats litigieux de l'élection.
Dans le camp présidentiel, on dit attendre cela sereinement car l'écart est tel, affirme Lambert Mende, que cela ne pourra pas changer le résultat final, à savoir l'élection de Joseph Kabila. Pour sa part, l'opposition n'a pas renoncé à l'idée de faire appel à la rue, « même avant la fin de l'examen des recours par la Cour suprême », prévient Jean-Pierre Lisanga, coordonnateur de la plate-forme de soutien à Tshisekedi.
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