Bamba-di-Lelo
«Nous avons le devoir d’offrir à la génération qui arrive
la plus belle image qui soit : l’image de la victoire !»
la plus belle image qui soit : l’image de la victoire !»
La R.D.C. s’est donnée un grand rendez-vous avec elle-même. Muselé et mis en résidence surveillée par des chars et des troupes étrangères venues pour tuer des Congolais afin de faire réussir un hold-up électoral, le Congo refuse néanmoins de se laisser mourir, et d’agoniser, comme s’il n’avait pas de ressorts intérieurs pouvant l’aider à rebondir. Il ne sied plus de se contenter de belles paroles, comme si on se complaisait comme naguère, au temps de Mobutu, de se rassasier d’un discours politique des « parlementaires debout », comme on les appelle.
Ergoter du matin jusqu’au soir de la situation qui prévaut dans nos communes de Kinshasa et de l’intérieur du pays, lire les journaux, les photocopier pour en faire une large diffusion, tout cela est insuffisant. À la longue, cela peut se révéler nuisible à nos intérêts communs, à découvert et sans protection sérieuse. Aujourd’hui, il est temps de lever l’ancre, il faut partir avant qu’il ne soit trop tard, le soir tombe. L’aube nous attend pour que qu’un vent nouveau souffle sur notre territoire qui fera flotter son drapeau tricolore au vent de l’idéal et de la décision historique de changer radicalement ce qui doit l’être, dans cet immense et beau pays : installer immédiatement l’équipe gouvernementale de l’exécutif national.
Il ne convient plus de tergiverser, ni tomber dans le piège dans lequel la communauté internationale cherche à nous enfermer. Avec une certaine malice, elle attend que la situation atteigne son point maximum de pourrissement pour justifier des actions tardives en défaveur des aspirations de notre peuple. Voilà pourquoi, à la date symbolique du 16 févier, les Congolais, les Congolaises, chrétiens catholiques ou pas, tous fils et filles de ce beau pays, devront se lever comme un seul homme pour installer le nouveau président Etienne Tshisekedi, l’élu du peuple du 28 novembre 2011, par main levée, c’est-à-dire par des manifestations et des marches d’une ampleur inédite et inégalée, monstre et historique, de plusieurs millions de citoyens, au travers de nos rues, nos avenues, nos boulevards, nos villes, nos provinces, à Kinshasa la capitale et bien évidemment dans la diaspora !
Après 52 ans d’indépendance, plus nominale que réelle, après tant de maux dont a souffert le peuple congolais, notamment la privation de la jouissance de ses droits inaliénables en tant que nation et peuple souverains, il faut crier haut et fort que le temps de la moisson est venu. C’est le fruit qui a germé à la suite du sang répandu, semence de nos martyrs de l’est du Congo comme ceux de l’ouest, ceux du centre, ainsi que ceux du nord de la R.D.C. Le fleuve a irrigué notre terre en transformant ce sang en fruit de liberté et de la réappropriation de notre identité véritable. Ainsi, est derrière nous cette époque d’humiliations comme si nous n’étions des êtres humains dignes, ayant droit à l’existence et au bonheur ! Maintenant, il faut faire un pas de plus, un pas décisif, un saut dans le vide sans doute pour certains, mais un saut de délivrance et réhabilitation afin de rejoindre enfin les autres nations de liberté, de paix de justice, de vérité et de progrès. De quoi sera donc fait demain ? Congolais, il t’appartient d’y répondre aujourd’hui, maintenant, et surtout le 16 février 2012 ! Ne laisse pas à d’autres la place qui est la tienne. La VICTOIRE que le peuple congolais veut signer ce jour-là pour sa grandeur, doit marquer à jamais notre jeunesse qui n’aspire qu’à être heureux, à ne vivre que dans un pays de paix et de joie, de développement et de fraternité.
En Belgique et par-ci par-là au sein de la Communauté internationale, on commence quand même à se demander s’il faut continuer à laisser pourrir la situation de crise pour mieux asphyxier le peuple congolais qui a prouvé, le 28 novembre 2011, sa maturité politique. Et tout cela est à son honneur. Cela fait sa fierté.
Un article paru dans la Libre Belgique, signé par Marie-France Cros, journaliste, vient enfin honorer cette maturité du peuple congolais. Le scrutin du 28 novembre 2011 fut un choix réfléchi et serein d’un peuple aguerri par les épreuves endurées cinquante-deux ans durant. Même la célébration de ses cinquante ans d’indépendance, au lieu d’être une fête joyeuse, ne fut qu’un jour triste : le peuple congolais a été privé de revisiter son passé glorieux ; on l’en a empêché par l’imposteur qui vient enfin de subir le revers renouvelé de son échec électoral. Joseph, ou plutôt Hippolyte Kanambe, aurait dû comprendre qu’il y a un temps pour tout sous le ciel : « un temps pour mentir et un temps pour faire triompher la vérité, un temps pour mourir et un temps pour vivre… » Le temps pour vivre a sonné pour le peuple congolais. Vivre n’est pas un cadeau de la Communauté internationale, c’est le cadeau du Créateur. Alors, R.D.C., il faut croquer la vie à pleines dents. C’est le 16 février 2012 qu’il faut clamer haut et fort que tu aimes la vie, que tu aimes vivre, que tu aimes ton pays, que tu vas te mettre au travail, bannissant le sectarisme, le tribalisme, les pillages avec l’étranger de tes richesses, les combines nuisibles au bon fonctionnement de ton État. Il faut revêtir la R.D.C. de son habit de gloire qui voit ses équipes de sport gagner des trophées sur la scène africaine, sur la scène internationale, qui montrera qu’il vit dans un pays où les gens travaillent et dont l’économie peut rapidement rivaliser avec certaines puissances émergentes. Que d’atouts n’as-tu pas ?
Brise la glace de ta peur et fais un pas pour chasser l’ennemi qui s’est installé dans ta maison, dans ton lit, ennemi qui vient de commettre l’adultère avec ta femme, qui vient violer tes filles, qui vient tuer les jeunes en âge de porter les armes… Réveille-toi et ne te laisse plus impressionner par une communauté internationale désarçonnée par ton courage et par ta détermination d’avoir sanctionné Joseph Kabila et sa clique, d’avoir dit NON aux prédateurs de tout bord des richesses du Congo, en hypothéquant la santé de milliers d’hommes qui creusent sans aucune protection des minerais dangereux comme le coltan ! Le silence ennuyé de la Communauté internationale devant l’énormité du scandale a dépouillé d’une grande partie de la confiance que lui vouait notre peuple épris de paix !
Le 16 février doit être une date que l’histoire n’oubliera plus jamais pour notre pays, car la R.D.C. dira :
KABILA DEGAGE !
LA CENI, LACHE, STOP A LA FRAUDE ET A LA TRICHERIE !
NGOY MULUNDA, DEHORS !
COUR SUPREME DE JUSTICE, QUELLE HONTE !
COMMUNAUTE INTERNATIONALE, A BIENTOT !
TSHISEKEDI, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE !
TSHISEKEDI, FORME TON GOUVERNEMENT !
TSHISEKEDI, DIRIGE LE CONGO QUI SE MEURT !
TSHISEKEDI, REMET LE CONGO AU TRAVAIL POUR LE BONHEUR DE TOUS !
TSHISEKEDI, RASSEMBLE TOUS LES CONGOLAIS COMME DES FRERES !
VIVE LA R.D.C., VIVE LE CONGO !
VIVE LA DIASPORA CONGOLAISE !
VIVE LE PEUPLE CONGOLAIS !
VIVE LES FEMMES CONGOLAISES
VIVE NOTRE JEUNESSE
Le fruit de la révolution, c’est de retrouver notre liberté perdue et confisquée, c’est taire les armes de destruction du peuple congolais, c’est sauver la diaspora dont les diplômes ne servent généralement jamais dans les pays d’accueil, c’est enfin chanter ensemble, à l’unisson, l’idéal du peuple congolais inscrit dans son hymne national: DEBOUT CONGOLAIS !
Par conséquent, nous hommes et femmes d’aujourd’hui, « nous avons le devoir d’offrir à la génération qui arrive la plus belle image qui soit : l’image de la VICTOIRE ! »
Bamba di Lelo
Docteur en Sciences Politique de l’UCL
Analyste des questions politiques du Congo
Adresse de contact
E-mail : badiljb@hotmail.com
GSM : 0479/64 54 87
Ergoter du matin jusqu’au soir de la situation qui prévaut dans nos communes de Kinshasa et de l’intérieur du pays, lire les journaux, les photocopier pour en faire une large diffusion, tout cela est insuffisant. À la longue, cela peut se révéler nuisible à nos intérêts communs, à découvert et sans protection sérieuse. Aujourd’hui, il est temps de lever l’ancre, il faut partir avant qu’il ne soit trop tard, le soir tombe. L’aube nous attend pour que qu’un vent nouveau souffle sur notre territoire qui fera flotter son drapeau tricolore au vent de l’idéal et de la décision historique de changer radicalement ce qui doit l’être, dans cet immense et beau pays : installer immédiatement l’équipe gouvernementale de l’exécutif national.
Il ne convient plus de tergiverser, ni tomber dans le piège dans lequel la communauté internationale cherche à nous enfermer. Avec une certaine malice, elle attend que la situation atteigne son point maximum de pourrissement pour justifier des actions tardives en défaveur des aspirations de notre peuple. Voilà pourquoi, à la date symbolique du 16 févier, les Congolais, les Congolaises, chrétiens catholiques ou pas, tous fils et filles de ce beau pays, devront se lever comme un seul homme pour installer le nouveau président Etienne Tshisekedi, l’élu du peuple du 28 novembre 2011, par main levée, c’est-à-dire par des manifestations et des marches d’une ampleur inédite et inégalée, monstre et historique, de plusieurs millions de citoyens, au travers de nos rues, nos avenues, nos boulevards, nos villes, nos provinces, à Kinshasa la capitale et bien évidemment dans la diaspora !
Après 52 ans d’indépendance, plus nominale que réelle, après tant de maux dont a souffert le peuple congolais, notamment la privation de la jouissance de ses droits inaliénables en tant que nation et peuple souverains, il faut crier haut et fort que le temps de la moisson est venu. C’est le fruit qui a germé à la suite du sang répandu, semence de nos martyrs de l’est du Congo comme ceux de l’ouest, ceux du centre, ainsi que ceux du nord de la R.D.C. Le fleuve a irrigué notre terre en transformant ce sang en fruit de liberté et de la réappropriation de notre identité véritable. Ainsi, est derrière nous cette époque d’humiliations comme si nous n’étions des êtres humains dignes, ayant droit à l’existence et au bonheur ! Maintenant, il faut faire un pas de plus, un pas décisif, un saut dans le vide sans doute pour certains, mais un saut de délivrance et réhabilitation afin de rejoindre enfin les autres nations de liberté, de paix de justice, de vérité et de progrès. De quoi sera donc fait demain ? Congolais, il t’appartient d’y répondre aujourd’hui, maintenant, et surtout le 16 février 2012 ! Ne laisse pas à d’autres la place qui est la tienne. La VICTOIRE que le peuple congolais veut signer ce jour-là pour sa grandeur, doit marquer à jamais notre jeunesse qui n’aspire qu’à être heureux, à ne vivre que dans un pays de paix et de joie, de développement et de fraternité.
En Belgique et par-ci par-là au sein de la Communauté internationale, on commence quand même à se demander s’il faut continuer à laisser pourrir la situation de crise pour mieux asphyxier le peuple congolais qui a prouvé, le 28 novembre 2011, sa maturité politique. Et tout cela est à son honneur. Cela fait sa fierté.
Un article paru dans la Libre Belgique, signé par Marie-France Cros, journaliste, vient enfin honorer cette maturité du peuple congolais. Le scrutin du 28 novembre 2011 fut un choix réfléchi et serein d’un peuple aguerri par les épreuves endurées cinquante-deux ans durant. Même la célébration de ses cinquante ans d’indépendance, au lieu d’être une fête joyeuse, ne fut qu’un jour triste : le peuple congolais a été privé de revisiter son passé glorieux ; on l’en a empêché par l’imposteur qui vient enfin de subir le revers renouvelé de son échec électoral. Joseph, ou plutôt Hippolyte Kanambe, aurait dû comprendre qu’il y a un temps pour tout sous le ciel : « un temps pour mentir et un temps pour faire triompher la vérité, un temps pour mourir et un temps pour vivre… » Le temps pour vivre a sonné pour le peuple congolais. Vivre n’est pas un cadeau de la Communauté internationale, c’est le cadeau du Créateur. Alors, R.D.C., il faut croquer la vie à pleines dents. C’est le 16 février 2012 qu’il faut clamer haut et fort que tu aimes la vie, que tu aimes vivre, que tu aimes ton pays, que tu vas te mettre au travail, bannissant le sectarisme, le tribalisme, les pillages avec l’étranger de tes richesses, les combines nuisibles au bon fonctionnement de ton État. Il faut revêtir la R.D.C. de son habit de gloire qui voit ses équipes de sport gagner des trophées sur la scène africaine, sur la scène internationale, qui montrera qu’il vit dans un pays où les gens travaillent et dont l’économie peut rapidement rivaliser avec certaines puissances émergentes. Que d’atouts n’as-tu pas ?
Brise la glace de ta peur et fais un pas pour chasser l’ennemi qui s’est installé dans ta maison, dans ton lit, ennemi qui vient de commettre l’adultère avec ta femme, qui vient violer tes filles, qui vient tuer les jeunes en âge de porter les armes… Réveille-toi et ne te laisse plus impressionner par une communauté internationale désarçonnée par ton courage et par ta détermination d’avoir sanctionné Joseph Kabila et sa clique, d’avoir dit NON aux prédateurs de tout bord des richesses du Congo, en hypothéquant la santé de milliers d’hommes qui creusent sans aucune protection des minerais dangereux comme le coltan ! Le silence ennuyé de la Communauté internationale devant l’énormité du scandale a dépouillé d’une grande partie de la confiance que lui vouait notre peuple épris de paix !
Le 16 février doit être une date que l’histoire n’oubliera plus jamais pour notre pays, car la R.D.C. dira :
KABILA DEGAGE !
LA CENI, LACHE, STOP A LA FRAUDE ET A LA TRICHERIE !
NGOY MULUNDA, DEHORS !
COUR SUPREME DE JUSTICE, QUELLE HONTE !
COMMUNAUTE INTERNATIONALE, A BIENTOT !
TSHISEKEDI, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE !
TSHISEKEDI, FORME TON GOUVERNEMENT !
TSHISEKEDI, DIRIGE LE CONGO QUI SE MEURT !
TSHISEKEDI, REMET LE CONGO AU TRAVAIL POUR LE BONHEUR DE TOUS !
TSHISEKEDI, RASSEMBLE TOUS LES CONGOLAIS COMME DES FRERES !
VIVE LA R.D.C., VIVE LE CONGO !
VIVE LA DIASPORA CONGOLAISE !
VIVE LE PEUPLE CONGOLAIS !
VIVE LES FEMMES CONGOLAISES
VIVE NOTRE JEUNESSE
Le fruit de la révolution, c’est de retrouver notre liberté perdue et confisquée, c’est taire les armes de destruction du peuple congolais, c’est sauver la diaspora dont les diplômes ne servent généralement jamais dans les pays d’accueil, c’est enfin chanter ensemble, à l’unisson, l’idéal du peuple congolais inscrit dans son hymne national: DEBOUT CONGOLAIS !
Par conséquent, nous hommes et femmes d’aujourd’hui, « nous avons le devoir d’offrir à la génération qui arrive la plus belle image qui soit : l’image de la VICTOIRE ! »
Bamba di Lelo
Docteur en Sciences Politique de l’UCL
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