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mercredi 29 janvier 2014

La RDC, le lieu d'où risque de partir les détonations dévastatrices de toute l'Afrique

La RDC, le lieu d'où risque de partir les détonations dévastatrices de toute l'Afrique Moïse Moni Della Idi est secrétaire général du Rassemblement des Congolais démocrates et nationalistes (RCDN). Vice-ministre honoraire de la presse et des informations Il se dessine à l’horizon 2016 en Afrique, une situation fatidique pour 12 pays y compris la RDC comme l’a analysé le magazine Jeune Afrique. Les positions sont diamétralement opposées selon qu’on est au pouvoir ou dans l’opposition. Ce qui est en jeu c’est la conquête, l’exercice et la conservation du pouvoir. Pour ceux du pouvoir, il faut à tout prix le conserver tandis que ceux de l’opposition cherchent par tous les moyens conquérir ce pouvoir en 2016. Le cas qui risque de servir de jurisprudence pour toute l’Afrique est celui du Burkina-Faso et qui sera un test grandeur nature pour les autres États. Si ceux qui sont au pouvoir réussissent leur coup, celui de modifier sans heurt l'article 37 de la Constitution, lequel stipule que le président du Faso n'est rééligible qu'une fois, et si ce dernier parvient à se faire réélire en 2015 sans beaucoup de contestation et entériner par la communauté internationale sous l’approbation de la France, les autres Chefs d’État qui sont dans la même situation verront leur chemin baliser pour tripatouiller, bidouiller leur Constitution. Mais si les manœuvres du Président Blaise Compaoré ne réussissent pas, les autres Chefs d’État africains auront à réfléchir par deux fois avant de toucher à leur Constitution. L’Afrique a la forme d’un révolver dont la gâchette se trouve au Congo Le cas qui s’annonce aussi et qui nous intéresse est celui de la RDC, non seulement qu’il est notre cher et beau pays, mais aussi tenant compte de sa position géostratégique, sa superficie, sa densité, ses nombreuses richesses qui attisent beaucoup de convoitises et créent des hantises; ajoutez à cela, sa délimitation avec 10 pays. Cette description du Congo suffit à prouver l’importance de ce pays au cœur de l’Afrique, comme l’avait révélé Frantz Fanon en disant : "L’Afrique a la forme d’un révolver dont la gâchette se trouve au Congo". Cette situation fait que la RDC soit le lieu d’où risque de partir les détonations dévastatrices de toute l’Afrique. À ce stade, étant en difficulté de modifier l’article 220 de la Constitution, le pouvoir en place cherche maintenant à le contourner par une prolongation de mandat du Président Kabila sous prétexte de conditionner la crédibilité des prochaines élections par le recensement qui, comme tout le monde le sait, peut nous amener au-delà de 2016. La guerre de convenance, de connivence et de convergence à répétition à l’Est du pays et celle des Bakatakatanga ainsi que l’assassinat crapuleux du Colonel Mamadu Ndala prouvent à suffisance que la paix au Congo tient qu’à un fil. Si Monsieur Mukungbila, candidat malheureux mal placé à l’élection présidentielle de 2011, peut ébranler les sites stratégiques du pouvoir dans les trois provinces du pays - à savoir Kinshasa, Katanga et Maniema - le 30 décembre 2013 en faisant appel à ses sympathisants, imaginons un seul instant si le même appel était fait par un prétendant sérieux comme Étienne Tshisekedi, vainqueur auto-proclamé des élections de 2011 réclamant jusqu’à présent l’impérium, que serait devenu le Congo aujourd’hui ? Le Président Kabila doit s’inspirer de la fin de règne des autres Chef d’États africains qui n’ont pas su lire les signes du temps, en l’occurrence le Marechal Mobutu. Ce dernier a été abandonné par ses zélateurs, collaborateurs et flatteurs qui ne vivaient qu’au dépend de celui qui l’écoutait comme nous enseigne les fables de Lafontaine dans sa célèbre fable Le corbeau et le renard. Le Général de Gaulle disait : "Il faut savoir quitter les choses avant que les choses ne vous quittent". Toute manœuvre anticonstitutionnelle tendant à déverrouiller l’article 220 de la Constitution ou à prolonger le mandat du président de la République actuel ne sera pas toléré par le peuple congolais. En quittant le pouvoir pour avoir respecté scrupuleusement l’article 220 de la Constitution, le Président Kabila laissera des traces indélébiles dans l’histoire du Congo et de l’Afrique. Par cet acte de grande portée politique, il concrétisera le vœu de Patrice Emery Lumumba qui a dit que l’Afrique écrira sa propre histoire. ° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140123153556/rdc-presidentielle-rdc-2016-moise-moni-della-rcdn-rdc-la-rdc-le-lieu-d-ou-risque-de-partir-les-detonations-devastatrices-de-toute-l-afrique.html

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