Jean-Bertrand Ewanga arrêté par des agents de l’ANR
Jean-Bertrand Ewanga Is’éwanga, |
Secrétaire général de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), Jean-Bertrand Ewanga Is’Ewanga a été interpellé ce mardi 5 août à 6 heures du matin par des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR) accompagnés par quelques membres de la garde prétorienne de "Joseph Kabila". Cette interpellation a lieu en l’absence du président de cette formation politique, Vital Kamerhe. Celui-ci se trouve à Washington où une rencontre avec les forces politiques et sociales de l’opposition est prévue en marge de la réunion entre le président Barack Obama et une quarantaine de chefs d’Etat africains.
"Dès 3 heures du matin, des hommes encagoulés appartenant à la garde présidentielle ont escaladé les murs de sa résidence, rapporte un témoin. Ils ont attendu jusqu’à 6 heures avant de forcer les portes de la maison pour se saisir de sa personne". Cette arrestation est en rapport avec le meeting organisé la veille par les forces politiques et sociales de l’opposition.
Dans un communiqué publié le mardi 29 juillet sous la signature de Jean-Bertrand Ewanga (UNC), Martin Fayulu Madidi (ECIDé - Forces du Changement) et Bruno Mavungu Puati (UDPS), les forces politiques et sociales de l’opposition annonçaient l’organisation d’un meeting lundi 4 août à la Place Sainte Thérèse dans la commune kinoise de Ndjili. "La manifestation a connu un franc succès avec la présence d’une foule immense", commente un opposant.
Selon des informations encore fragmentaires, plusieurs orateurs ont pris la parole non seulement pour rejeter le calendrier électoral élaboré par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) mais aussi pour exiger le "départ immédiat" de "Joseph Kabila". "Il n’a pas gagné les élections en 2011, a pu dire un des intervenants. Il a volé la victoire en 2011 en utilisant les forces dites de sécurité". "Joseph Kabila doit céder la place à ceux qui ont gagné ces consultations politiques. C’est à ceux-ci que reviendra la responsabilité de faire réviser la Constitution dans la sérénité". Des propos qui ont pu irriter les "super faucons" du régime.
"L’heure est grave; elle est même très grave dans notre pays", pouvait-on lire dans le communiqué précité. Une allusion aux sorties médiatiques d’Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la "majorité présidentielle" et d’Evariste Boshab secrétaire général du parti présidentiel, respectivement le 17 et le 29 juillet. Sans omettre le ministre de l’Intérieur Richard Muyej. Les trois responsables politiques ont confirmé la volonté de la mouvance kabiliste d’initier la révision de la Constitution sans indiquer le "bien-fondé" de cette démarche.
La manifestation de la Place Sainte Thérèse était une occasion pour donner la réplique des forces politiques et sociales de l’opposition. "Nous voulons dire à la mouvance kabiliste que notre peuple ne se laissera pas faire. Car, il s’agit du combat entre le Bien et le Mal en société", avaient prévu les signataires du texte. Une affaire à suivre."
"Dès 3 heures du matin, des hommes encagoulés appartenant à la garde présidentielle ont escaladé les murs de sa résidence, rapporte un témoin. Ils ont attendu jusqu’à 6 heures avant de forcer les portes de la maison pour se saisir de sa personne". Cette arrestation est en rapport avec le meeting organisé la veille par les forces politiques et sociales de l’opposition.
Dans un communiqué publié le mardi 29 juillet sous la signature de Jean-Bertrand Ewanga (UNC), Martin Fayulu Madidi (ECIDé - Forces du Changement) et Bruno Mavungu Puati (UDPS), les forces politiques et sociales de l’opposition annonçaient l’organisation d’un meeting lundi 4 août à la Place Sainte Thérèse dans la commune kinoise de Ndjili. "La manifestation a connu un franc succès avec la présence d’une foule immense", commente un opposant.
Selon des informations encore fragmentaires, plusieurs orateurs ont pris la parole non seulement pour rejeter le calendrier électoral élaboré par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) mais aussi pour exiger le "départ immédiat" de "Joseph Kabila". "Il n’a pas gagné les élections en 2011, a pu dire un des intervenants. Il a volé la victoire en 2011 en utilisant les forces dites de sécurité". "Joseph Kabila doit céder la place à ceux qui ont gagné ces consultations politiques. C’est à ceux-ci que reviendra la responsabilité de faire réviser la Constitution dans la sérénité". Des propos qui ont pu irriter les "super faucons" du régime.
"L’heure est grave; elle est même très grave dans notre pays", pouvait-on lire dans le communiqué précité. Une allusion aux sorties médiatiques d’Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la "majorité présidentielle" et d’Evariste Boshab secrétaire général du parti présidentiel, respectivement le 17 et le 29 juillet. Sans omettre le ministre de l’Intérieur Richard Muyej. Les trois responsables politiques ont confirmé la volonté de la mouvance kabiliste d’initier la révision de la Constitution sans indiquer le "bien-fondé" de cette démarche.
La manifestation de la Place Sainte Thérèse était une occasion pour donner la réplique des forces politiques et sociales de l’opposition. "Nous voulons dire à la mouvance kabiliste que notre peuple ne se laissera pas faire. Car, il s’agit du combat entre le Bien et le Mal en société", avaient prévu les signataires du texte. Une affaire à suivre."
RDC: un cadre de l'opposition arrêté après une manifestation
avec à ses côtés Koloso Sumayili (G) et Bruno Mavungu (D), membres de l’opposition congolaise, lors d’un meetting contre la révision de la Constitution, à Kinshasa, le 4 août 2014. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire