Kamerhe chez Babala
Le président de l’UNC, Vital Kamerhe a rendu visite à Fidèle Babala à son domicile situé dans le quartier Righini. C’était le samedi 25 octobre dernier.
VK a souhaité à Babala bon retour au pays de ses ancêtres après sa libération aux geôles de la cour pénale internationale à la Haye. Laquelle libération qui augure une bonne suite au procès Jean-Pierre Bemba, dont des sources confidentielles confirment sa sortie en mars 2015.
Cela suite à l’évolution du dossier conduit par les avocats de sa défense contre la Procureur, Fatouma Bensouda, aussi impliquée à la détention illégale du chairman du MLC. Babala et Kamerhe ont échangé sur quelques questions de l’heure notamment le Dialogue et la révision de la Constitution.
Rien n’a filtré à la presse sur cet entretien entre VK et Frido. Répondant à une question des journalistes à propos de sa visite à Babala, lors de la conférence de presse des forces politiques et sociales, l’ancien speaker de l’Assemblée nationale a laissé entendre qu’il a trouvé un Babala très déterminé et engagé à poursuivre son combat politique contre le pouvoir qui tient mordicus à se maintenir au pouvoir au-delà de 2016, en révisant la Constitution. Et de poursuivre, Babala et le MLC sont prêts à conjuguer des efforts pour s’opposer à un troisième mandat de Kabila qui prend fin le 19 décembre 2016. Le samedi 25 octobre, Babala a échangé avec sa base électorale.
Le bras droit de Bemba a remercié sa base pour son soutien indéfectible en son droit depuis son transfèrement à la CPI. Babala a été accompagné des quelques cadres du MLC dont Alexis Lenga, qui a harangué la foule contre la révision Constitutionnelle et le retour imminent de Bemba d’ici l’année prochaine. Frido s’est réservé de tout commentaire à la presse. Il maintient la date du 11 novembre pour s’adresser à celle-ci sur sa détention illégale de près d’une année. Tenez, c’est le jeudi 23 octobre que Babala a regagné le pays nonobstant les manoeuvres dilatoires de Bensouda qui tenait à le retenir pour des raisons obscures. Sa requête de détenir par faute des preuves avait été rejetée par les juges de la Cour. Babala n’a pas encore repris les activités parlementaires au sein de l’hémicycle question pour lui de se requinquer.
Yves Buya
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