Ministres, députés, mandataires et hauts cadres du Palu ont été convoqués, de toute urgence hier en milieu d'après-midi pour une réunion au sommet. Une convocation aux allures d'un front militaire en fiévreuse préparation.
Toue la ville haute a lors retenu son souffle . Un peu comme s'ils redoutaient un tsunami, les gens avisés ont été abondamment questionnés à' la ronde. Le parti d'Antoine Gizenga est en état d'urgence depuis hier.
Va-t-il déclarer la guerre promise par le patriarche ou renoncer toute hostilité ? Rien n'a transpiré de la réunion des troupes du Palu. Néanmoins, le contexte politique du moment permet de se faire une idée sur la raison du branle-bas de combat observé dans la cour gizengiste.
Nul besoin de se voiler la face. Le Palu est de très mauvaise humeur. Sa main longuement tendue en direction de la Majorité présidentielle et de son autorité morale n'en peut plus de s'agripper au vent.
Pire, avec le début de retrait, puis du dépôt des candidatures à la Ceni, le parti risque d'être tourné en bourrique.
La réponse des alliés de 2006 devait déjà être venue avant le 18 août. Dans moins de deux semaines, dans 11 jours exactement, interviendra la fin du processus déclenché par la Ceni. Le Palu a juré de ne pas présenter un candidat à la prochaine présidentielle. Mais qu'arriverait-il si le 05 septembre échu, la Majorité continue d'ignorer la main tendue du Palu?
Ce dernier sera doublement perdant. Absent de la course à la magistrature suprême et ne bénéficiant d'aucune contre partie. Il devient ainsi urgent de lever une option à même de répondre de manière satisfaisante à l'impasse qui se déclare. L'urgence s'impose d'autant qu'il y a défection dans les rangs du Palu. Un haut cadre, secrétaire permanent de son état, a ouvert une dangereuse brèche dans l'armature. Il s'est déclaré candidat indépendant à la magistrature suprême.
L'enfant prodigue
Cette défection risque de faire mouche au Bandundu si l'on n'y prend garde. Tout comme elle va servir de prétexte aux fossoyeurs des accords de 2006. La Majorité, qui ne demandait pas tant pour charger son allié de l'Ouest, se trouvera quitte avec le Palu sans payer le moindre frais.
La rupture entre le sommet et la base est à ce point, profonde au Palu que le cavalier solitaire autoproclamé à la présidentielle peut se taper une promenade de santé dans le Bandundu. Menaçant du coup l'emprise que le Patriarche détient sur les masses populaires.
Comment contrer l'enfant libertaire et la menace qu'il fait planer sur la crédibilité du parti tout en contraignant la Majorité à rendre gorge ? L'équation est dure, voire impossible à résoudre.
Le vieux Gizenga, qui a senti pour la première fois le sol glisser sous son piédestal presque divin, se sent à court d'inspiration. Il ne peut lever seul l'option qui s'impose. La gourmandise du Parti présidentiel étant venue tout compliquer sur le terrain.
Entre deux maux, il faut savoir choisir le moindre. Le Palu, avec le Patriarche. Pende à sa tête, saura-t-il tirer son épingle du jeu ? A moins d'avoir la parfaite maîtrise de la psychologie profonde du partenaire qu'est la MP. Au stade où en sont les choses, la guerre comme la victoire dépend de l'avantage psychologique que possède un camp sur l'autre. Or, à ce sujet, avec sa fière allure au stade des Martyrs, le PPRD semble avoir pris une longueur d'avance.
LP
Toue la ville haute a lors retenu son souffle . Un peu comme s'ils redoutaient un tsunami, les gens avisés ont été abondamment questionnés à' la ronde. Le parti d'Antoine Gizenga est en état d'urgence depuis hier.
Va-t-il déclarer la guerre promise par le patriarche ou renoncer toute hostilité ? Rien n'a transpiré de la réunion des troupes du Palu. Néanmoins, le contexte politique du moment permet de se faire une idée sur la raison du branle-bas de combat observé dans la cour gizengiste.
Nul besoin de se voiler la face. Le Palu est de très mauvaise humeur. Sa main longuement tendue en direction de la Majorité présidentielle et de son autorité morale n'en peut plus de s'agripper au vent.
Pire, avec le début de retrait, puis du dépôt des candidatures à la Ceni, le parti risque d'être tourné en bourrique.
La réponse des alliés de 2006 devait déjà être venue avant le 18 août. Dans moins de deux semaines, dans 11 jours exactement, interviendra la fin du processus déclenché par la Ceni. Le Palu a juré de ne pas présenter un candidat à la prochaine présidentielle. Mais qu'arriverait-il si le 05 septembre échu, la Majorité continue d'ignorer la main tendue du Palu?
Ce dernier sera doublement perdant. Absent de la course à la magistrature suprême et ne bénéficiant d'aucune contre partie. Il devient ainsi urgent de lever une option à même de répondre de manière satisfaisante à l'impasse qui se déclare. L'urgence s'impose d'autant qu'il y a défection dans les rangs du Palu. Un haut cadre, secrétaire permanent de son état, a ouvert une dangereuse brèche dans l'armature. Il s'est déclaré candidat indépendant à la magistrature suprême.
L'enfant prodigue
Cette défection risque de faire mouche au Bandundu si l'on n'y prend garde. Tout comme elle va servir de prétexte aux fossoyeurs des accords de 2006. La Majorité, qui ne demandait pas tant pour charger son allié de l'Ouest, se trouvera quitte avec le Palu sans payer le moindre frais.
La rupture entre le sommet et la base est à ce point, profonde au Palu que le cavalier solitaire autoproclamé à la présidentielle peut se taper une promenade de santé dans le Bandundu. Menaçant du coup l'emprise que le Patriarche détient sur les masses populaires.
Comment contrer l'enfant libertaire et la menace qu'il fait planer sur la crédibilité du parti tout en contraignant la Majorité à rendre gorge ? L'équation est dure, voire impossible à résoudre.
Le vieux Gizenga, qui a senti pour la première fois le sol glisser sous son piédestal presque divin, se sent à court d'inspiration. Il ne peut lever seul l'option qui s'impose. La gourmandise du Parti présidentiel étant venue tout compliquer sur le terrain.
Entre deux maux, il faut savoir choisir le moindre. Le Palu, avec le Patriarche. Pende à sa tête, saura-t-il tirer son épingle du jeu ? A moins d'avoir la parfaite maîtrise de la psychologie profonde du partenaire qu'est la MP. Au stade où en sont les choses, la guerre comme la victoire dépend de l'avantage psychologique que possède un camp sur l'autre. Or, à ce sujet, avec sa fière allure au stade des Martyrs, le PPRD semble avoir pris une longueur d'avance.
LP
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