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SACREBOPOL

jeudi 25 août 2011

Les raisons de croire à la victoire le 28 nombre 2011



Ces jours-ci, la question de savoir qui gagnera la présidentielle du 28 novembre 2011, ne cesse de diviser l'opinion d'autant plus qu'elle est appelée à ouvrir une nouvelle page de l'histoire de la RDC: il sied de rappeler que c'est la deuxième fois que des élections libres, démocratiques et transparentes vont avoir lieu dans notre pays.

Et au regard des forces en présence, l'on ne peut s'empêcher de soutenir que la bataille sera très difficile, voire rude. Mais comme dans toute compétition, le détenteur du pouvoir part avec les chances de gagner par rapport à d'autres challengers. Compte tenu de ce postulat, l'on peut croire que Joseph Kabila pourra remporter les élections présidentielles du 28 novembre prochain.

Du côté de l'opposition, les différents ténors ont du mal à se mettre d'accord autour d'une candidature unique. Ainsi, comme en 2006, le président sortant risque de se retrouver en face de plusieurs candidats à la présidence de la République. Personne ne veut laisser la place à l'autre. Tout le monde est assoiffé du pouvoir. A ce sujet précis, l'on sait que lors de toute négociation politique, les leaders politiques dont la plupart sont des intellectuels, forment des partis simplement pour se voir confier une portion du pouvoir à gérer. D'autres analystes pensent que l'opposition congolaise étant .hétérogène et non constructive, sa démarche ne peut être plus orientée que vers les attaques personnelles et non sur la vulgarisation d'un quelconque projet de société capable d'améliorer, s'il est appliqué, la situation socio-économique du pays par rapport à celui de la majorité au pouvoir. Ceci est fait dans l'unique but d'éviter de se regarder dans le miroir, étant donné que de la criminalité politique au détournement des fonds publics, les opposants ont beaucoup à se reprocher pendant la campagne électorale qui va bientôt démarrer.

Que faut-il donc faire pour convaincre lés électeurs de laisser la gestion du pays entre les mains dé la majorité actuelle au pouvoir? Comme réponse à cette question, nous pensons que Joseph Kabila devra satisfaire à deux conditions essentielles qui sont premièrement la consolidation de l'unité des partis véritablement de gauche et populaires afin de continuer dans la logique du changement et de la reconstruction. Et deuxièmement, accélérer les grands travaux qui s'exécutent sur l'ensemble du territoire national sans oublier de mettre l'accent sur la sécurité de personnes et de biens particulièrement dans la partie est du pays. Dans un verset de la sainte Bible, particulièrement le nouveau Testament, le livre de Matthieu montre que le traître du Christ était celui qui donnait l'impression d'être fidèle, sérieux et honnête. Aujourd'hui comme hier, les traîtres, les aigris et ingrats qui n'ont pas encore coupé le cordon ombilical avec leurs anciens partenaires politiques sont nombreux. Certains d'entre eux ne comptent pas sur Joseph Kabila malgré de nombreux avantages obtenus, grâce à lui. D'autres n'ont pas coupé le lien avec l'ancien speaker de l'Assemblée nationale qui les avait rapprochés du Rais. Ils ne jurent que par la défaite de Joseph Kabila allant jusqu'à inquiéter les hommes qui défendent ses idées. L'autre crainte est de voir ceux qui se disent Kabilistes s'effacer dès l'entrée en danse de Tshisekedi. Ils battent en retraite ou disparaissent pour éviter des représailles. Des hommes de peu de foi, sans conviction idéologique. Il nous appartient tous à présent d'agir faute de quoi, la surprise risque d'être de notre côté.

L'opinion nationale est consciente du bilan positif du chef de l'Etat par rapport à la reconstruction du pays. Les écoles, les routes modernes, les postes, les forages d'eau à l'intérieur du pays, l'amélioration de certains secteurs sociaux, le retour de la paix, la rénovation des universités et instituts supérieurs, base d'un développement intégral, sont des faits palpables. Ne pas accepter tout cela relève de la'' mauvaise foi. Car, sans une bonne route, sans une école, sans un hôpital, aucun développement n'est envisageable
La nécessité de relier les provinces pour accroître les échanges sur le plan interne est une nécessité. L'opposition ne peut démontrer le contraire. Joseph Kabila parle peu comme un sage mais agit plus. C'est l'urgence de l'action qui compte chez lui. Le chien aboie, mais la caravane passe.

Okola

Mais, voyons donc! Quel est ce bilan positif de Joseph Kabila? Où se trouvent les routes modernes dont parle monsieur Okola, si le ministre des Transports lui-même dit qu'en 10 ans, le gouvernement actuel a "réhabilité" 300 km de route et n'a construit aucun tronçon. Lorsqu'on réhabilite, cela voudrait dire que on remet à niveau ce qui a déjà été construit.
En parlant des écoles et des hôpitaux, l'auteur de l'article veut se moquer du peuple congolais. Les écoles en question se trouve dans quelles provinces? Les parents des élèves peuvent-ils inscrire leurs enfants dans ces écoles lorsqu'on sait qu'un haut fonctionnaire de l'administration gagne mensuellement environ 100$ et que par exemple à l'Institut St Raphael, on exige 189$ par enfant? Qui peut se faire soigner dans les hôpitaux de la RDC s'il n'a pas de la famille en Occident, car la facture dépasse les 300$ pour des petits soins? Et comme le dit monsieur Okola qu'il y a des hôpitaux modernes en RDC, pourquoi dans ce cas, les autorités congolaises se ruent-elles en Afrique du Sud et/ou en Occident pour se faire soigner, délaissant ainsi les hôpitaux modernes du pays? Nous voyons effectivement des hôpitaux à Kinshasa, mais ça relève du privé. Le gouvernement en a construit combien?
En parlant de paix, c'est chaque semaine que la Police ou les militaires assassinent nos frères et soeurs de Beni, Lubero et de tout l'Est du pays. Ne le savez-vous pas?
Pour ne pas m'étendre inutilement, quelles sont les améliorations de certains aspects sociaux dont vous parlez?
Je termine en disant que reconnaître un bilan positif au gouvernement actuel est incivique.
Sacrebopol

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