C’est par acclamation que les membres de l’Opposition Politique ont plébiscité hier, mercredi 24 août 2011, à l’Eglise Notre Dame de Fatima, M. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, candidat commun de l’Opposition Politique Congolaise à la présidentielle de novembre prochain.
Cette désignation, a-t-on précisé, repose sur un critérium défini par le Bureau de la modération de l’Opposition intitulé : «le programme commun et accord de gouvernement», un texte adopté par l’ensemble de leaders des partis politiques de l’Opposition présents dans la salle. Parmi ces critères, l’on retiendra notamment, la popularité ; l’intégrité morale ; le leadership incontesté et visionnaire ; la capacité de restaurer l’autorité de l’Etat ; être rassembleur, modérateur et patriote ; bénéficier d’une grande audience sur le plan international, etc. A l’annexe de ce ‘‘Programme’’ qui a été lu publiquement par le modérateur, se trouve un tableau dit de répartition des postes entre composantes de l’opposition, qui sera appliqué en tenant compte du poids politique de chaque parti ou regroupement politique à l’issue des législatives du 28 novembre 2011. Etienne Tshisekedi qui sera investi pour ce faire dans les tout prochains jours, a été chargé d’ouvrir le dialogue avec les autres forces politiques qui n’ont pas pris part à sa désignation, entre autres, le MLC et l’UNC.
Réunie hier, mercredi 24 août 2011, dans la salle de conférence de l’Eglise Notre Dame de Fatima pour, entre autres, désigner son Candidat Commun à la présidentielle de novembre prochain, l’Opposition politique congolaise, dans sa pluralité, a porté son choix sur la personne d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président National de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, Udps. Cette désignation, a-t-on précisé, repose sur un critérium défini par le Bureau de la modération de l’Opposition intitulé : «le programme commun et accord de gouvernement», un texte adopté par l’ensemble de leaders des partis politiques de l’Opposition présents dans la salle. Lequel Bureau est composé de MM. Lisanga Bonganga, Lumeya Dhu Maleghi et Serge Mayamba, respectivement modérateur, Rapporteur et co-rapporteur. Parmi ces critères, l’on retiendra notamment, la popularité ; l’intégrité morale ; le leadership incontesté et visionnaire ; la capacité de restaurer l’autorité de l’Etat ; être rassembleur, modérateur et patriote ; bénéficier d’une grande audience sur le plan international, etc. A l’annexe de ce ‘‘Programme’’ qui a été lu publiquement par le modérateur, se trouve un tableau dit de répartition des postes entre composantes de l’opposition, qui sera appliqué en tenant compte du poids politique de chaque parti ou regroupement politique à l’issue des législatives du 28 novembre prochain. Ainsi, le Premier Ministre, selon l’esprit des initiateurs de ce programme, sera issu du parti ou du regroupement majoritaire au Parlement et le souhait est qu’il ne soit pas du même parti politique que le Chef de l’Etat. Le président de l’Assemblée Nationale devra sortir, lui, du parti ayant obtenu le plus grand nombre de sièges. Quant au poste du président du Sénat, il sera accordé à la formation politique qui aura le plus grand nombre de sénateurs, en dehors des partis ou regroupements politiques ayant déjà casés leurs membres à la Présidence de la République et à la Primature. Les autres postes restants seront répartis en tenant compte de l’accord électoral. Il convient de souligner ici que cette désignation s’est faite en l’absence des représentants de l’UNC et du MLC.
Jean-Bertrand Ewanga et Jean-Lucien Busa, respectivement Secrétaire Général de l’UNC et Secrétaire Général Adjoint du MLC avaient choisi de quitter la salle au motif que l’ordre du jour de la rencontre de ce mercredi 24 août 2011 n’avait pas prévu la désignation du candidat commun de l’opposition. Il était plutôt question, soutiennent-ils, de vider le contentieux avec la CENI, c’est-à-dire, répliquer aux éléments de réponse apportés par la CENI, en rapport avec les préalables posés par l’Opposition, en date du 12 août dernier.
Au regard des contestations ci-devant évoquées, il a été demandé au Candidat désigné, en l’occurrence Etienne Tshisekedi, d’engager un dialogue avec tous ceux qui n’ont pas été associé à ce plébiscite. Rappelons que bien avant la désignation du sphinx de Limete, l’Opposition comptait pas moins de neuf candidats. L’on citera, entre autres, Lisanga Bonganga, Joseph Olenghankoy, Vital Kamhere, Jean-Pierre Bemba, Mme Makombo, Elias Mulungula, Oscar Kashala, Kengo wa Dondo et Etienne Tshisekedi.
La plupart se seraient désistés au profit du Président national de l’Udps. Interrogé sur ce plébiscite, Franck Diongo a déclaré que c’est une réunion qui se termine avec la victoire du peuple congolais. M. Chalupa, un autre membre de la Dynamique Tshisekedi Président a abondé dans le même sens, en soutenant que le plébiscite de Tshisekedi est une réponse à la demande du peuple.
Quant à Jean-Baptiste Bomanza de l’Union pour la Nation, il en appelle au sens de l’unité et de consensus au sein de la famille politique et surtout de tout faire, pour éviter le triomphalisme et l’exclusion.
NL et CM
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