Ça commence à pourrir au sein de la Commission électorale nationale indépendante -CENI. Les délégués de l'opposition à cette institution voulue indépendante et neutre se plaignent de la gouvernance de Ngoy Mulunda. Deux des trois représentants de l'opposition estiment que le pasteur-président ne joue pas assez le démocrate. Daniel Ngoy serait tout simplement un petit dictateur, décidant souvent tout seul des choses que le bureau se devait de discuter. On s'attendait un peu à cette mésaventure, vu la pression que les partis de l'opposition ont décidé d'exercer sur la CENI depuis la fin de l'opération de révision du fichier électorale. On voit mal comment l'opposition pouvait agir autrement : accepter d'avoir envoyé des “délégués au sein de la CENI et refuser le travail que cette institution abat pour aller aux élections.
En fait, on sentait venir le coup. Soit l'opposition renie ses délégués, ou ceux-ci se mettent à revendiquer des choses de l'intérieur.
C'est cette deuxième hypothèse qui vient de prendre le dessus, pour les mêmes résultats. En premier, il s'agit pour l'opposition de continuer à faire douter la majorité sur la tenue des élections. Malgré le fait que les 'hommes de Kabila surveillent toutes les étapes des élections et qu'ils disposent de puissants leviers pour avoir la bonne information, au bon moment, l'opposition veut les faire douter. Qu'à un nomment, le camp de la majorité se pose des questions sur la normalité du chemin suivi jusqu'à cet instant. Deuxième niveau de la stratégie de l'opposition: préparer petit à petit le rejet des résultats des élections au cas où le candidat de l'opposition ne parvenait pas à obtenir un score honorable. Contrairement, à 2006, il faut prendre des précautions et maintenir la pression à tous les niveaux. Et malheureusement, vu de l'opinion générale, cette stratégie a toutes les chances de revêtir la légitimité. En effet, lorsque la président de la très attendue indépendante CENI menace les députés et prend les devants pour annoncer le découplement des élections, cela fâche les bonnes consciences et donne de l'eau au moulin des stratèges de l'opposition qui, voyant approcher les échéances, veulent exploiter toutes les brèches pour porter le dernier coup à la majorité. Mal leur en pris, les opposants parce que, dans leurs rangs, ils ne sont pas capables de se mettre d'accord. Ni pour la candidature unique, ni pour quitter ou boycotter la CENI. D'abord, parce qu'en l”absence du président pasteur, c'est le vice-président, Ndjoli; professeur de son état et membre du MLC, qui menait haut la main toutes les opérations de terrain. Cette image ne peut laisser personne indifférent. Sans nul doute, chacun fait son travail à la CENI et en toute indépendance. A défaut donc de récuser ses cadres les plus méritants, l'opposition a donc fait profil bas. Deuxième handicap de l'opposition, le refus ou l'hésitation d'un' membre du bureau de la CENI issu de l'opposition, qui estime que, jusqu'à, cet instant, les choses vont bien. Inutile donc de se désolidariser du pasteur qui essaie de conduire la barque à bon port. En attendant donc que cette membre de l'opposition ne décide de rejoindre ses compères de l'opposition, la CENI continue à préparer les scrutins couplés du 28 novembre 2011, calicots et banderoles rappellent chaque jour l'inéluctable échéance.
Adelard OBUL'OKWESS
http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view...
C'est cette deuxième hypothèse qui vient de prendre le dessus, pour les mêmes résultats. En premier, il s'agit pour l'opposition de continuer à faire douter la majorité sur la tenue des élections. Malgré le fait que les 'hommes de Kabila surveillent toutes les étapes des élections et qu'ils disposent de puissants leviers pour avoir la bonne information, au bon moment, l'opposition veut les faire douter. Qu'à un nomment, le camp de la majorité se pose des questions sur la normalité du chemin suivi jusqu'à cet instant. Deuxième niveau de la stratégie de l'opposition: préparer petit à petit le rejet des résultats des élections au cas où le candidat de l'opposition ne parvenait pas à obtenir un score honorable. Contrairement, à 2006, il faut prendre des précautions et maintenir la pression à tous les niveaux. Et malheureusement, vu de l'opinion générale, cette stratégie a toutes les chances de revêtir la légitimité. En effet, lorsque la président de la très attendue indépendante CENI menace les députés et prend les devants pour annoncer le découplement des élections, cela fâche les bonnes consciences et donne de l'eau au moulin des stratèges de l'opposition qui, voyant approcher les échéances, veulent exploiter toutes les brèches pour porter le dernier coup à la majorité. Mal leur en pris, les opposants parce que, dans leurs rangs, ils ne sont pas capables de se mettre d'accord. Ni pour la candidature unique, ni pour quitter ou boycotter la CENI. D'abord, parce qu'en l”absence du président pasteur, c'est le vice-président, Ndjoli; professeur de son état et membre du MLC, qui menait haut la main toutes les opérations de terrain. Cette image ne peut laisser personne indifférent. Sans nul doute, chacun fait son travail à la CENI et en toute indépendance. A défaut donc de récuser ses cadres les plus méritants, l'opposition a donc fait profil bas. Deuxième handicap de l'opposition, le refus ou l'hésitation d'un' membre du bureau de la CENI issu de l'opposition, qui estime que, jusqu'à, cet instant, les choses vont bien. Inutile donc de se désolidariser du pasteur qui essaie de conduire la barque à bon port. En attendant donc que cette membre de l'opposition ne décide de rejoindre ses compères de l'opposition, la CENI continue à préparer les scrutins couplés du 28 novembre 2011, calicots et banderoles rappellent chaque jour l'inéluctable échéance.
Adelard OBUL'OKWESS
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Sacrebopol, Le Jalon Congolais
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