Les preuves de fraudes qui s'accumulent sont accablantes qu'il serait dérisoire de tenter de les justifier par une déclaration d'un parti comme le MLC dont la visibilité dans ces élections est presque nulle. Vous n'allez pas quand même nous faire croire que les cadres du MLC sont incorruptibles?
Voici ci-dessous un résumé des faits qui attireraient l'attention de tout homme libre de reconsidérer sa position sur la véracité des résultats de ces élections.
Voyez les preuves du miracle du pasteur Ngoy Mulunda : il a multiplié le nombre d’électeurs pour faire passer son mensonge Ensa Christian
• 1. En lisant sur Wikipedia, je vois que le Katanga a une population de 5,608,683 hab(en 2010).
On est tous d’accord qu’en 2011 cette population n a pas doublé.
En regardant sur le site de la CENI, je vois que 4,627,302 d’électeurs soit 82,5% de la population du Katanga ont pu voter (donc plus de 82% de la population a plus de 18 ans).
Connaissant le taux de natalité en Afrique et surtout au Congo, combiné à l’espérance de vie des adultes, il ne peut pas y avoir autant d’électeurs au Katanga : impossible !
Le taux de vote est de 100,14% au Katanga
2. Kinshasa la capitale a 10,076,099 d’habitants mais compte seulement 3,287,745 d’électeurs ; c-à-d que Kinshasa a moins de personnes majeures que le Katanga qui a la moitie de sa population. Cherchez l’erreur...
Le taux de vote 56%
NB : les mêmes réductions de la populations et du taux de vote sont faites partout où Tshisekedi est reconnu gagnant : Kinshasa, Kasai-or, Kasai-occ, Bas-congo etc.
"Plusieurs résultats de BV rendus publics le soir du dépouillement (...), notamment à Lubumbashi, ne correspondent pas avec ceux publiés par la Céni", ajoute le MOE-UE.
Selon la mission, les résultats de 4.875 bureaux de vote, dont 2.020 à Kinshasa, n'ont "pas été comptabilisés", soit 7,63% des 64.000 bureaux répartis sur le territoire. Ces bureaux non comptés "représentent 1,6 million d'électeurs". L'affichage des résultats au niveau des territoires "a connu plusieurs entorses qui obligent à poser la question de la crédibilité des résultats de plusieurs CLCR", relève la MOE-UE.
"Contrôle de cohérence"
Les procédures de compilation des résultats, selon la même source, "ont été jugées peu transparentes" au Katanga, dans le Sud-Kivu, à Kinshasa et dans la Province orientale, où des observateurs et témoins de partis politiques "ont été empêchés d'observer l'ensemble des étapes de la compilation".
"En contradiction avec la loi électorale, le bureau de la Céni a demandé à plusieurs CLCR de ne pas afficher immédiatement les résultats de la compilation mais de les envoyer d'abord au siège de la Céni afin de réaliser un contrôle de cohérence", souligne la mission de l'UE, qui cite notamment les cas de Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani ou Goma.
La MOE-UE constate aussi que "3,2 millions d'électeurs ont voté sur des listes de dérogations ou d'omis (car leur nom manquait sur les listes des bureaux), soit plus de 17% du total des votants", alors que ce taux était de 8% environ en 2006 lors du précédent scrutin présidentiel
Perte mystérieuse des voix
Le Cardinal Laurent Monsengwo épingle un fait. Comment, par exemple, comprendre que le 6 décembre, Monsieur Tshisekedi qui avait 5 927 728 voix sur 17 329 137 suffrages exprimés, ait le 9 décembre (soit en l'espace de deux jours Ndlr) 5 863 745 voix sur 18 144 154? Il perd par conséquent 64 000 voix alors qu'on venait d'ajouter 34 000 bureaux... Difficile à comprendre! Partant des conclusions d'observateurs nationaux et internationaux, il se pose sérieusement une question de crédibilité de cette élection, note le Carnidal.
Plus de 122 PV perdus à Mbuji-Mayi
Après Kinshasa et ses 2000 plis des résultats volatilisés, comme indiqué dans la déclaration du Centre Carter ce samedi 10 décembre, c’est au tour des bureaux de vote de Mbuji-Mayi, province du Kasaï-Oriental, de perdre les procès-verbaux. Les procès verbaux (PV) comportant les résultats des élections du 28 novembre de plus de 122 bureaux de vote sont introuvables dans la ville de Mbuji-Mayi. Déclaration du secrétaire exécutif de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni)/Mbuji-Mayi, Emile Dimoke. Dans une interview accordée à Radio Okapi, il explique que ce chiffre représente 16% des bureaux de vote que compte la ville. 130 bureaux de vote, selon l’antenne de la Ceni/Mbuji-Mayi.
16%, ce n’est pas peu de chose, surtout lorsqu’il s’agit d’un scrutin aussi disputé comme celui-ci entre Joseph Kabila, candidat à sa succession, et Etienne Tshisekedi, l’opposant historique.
Les pertes des PV ne concernent pas seulement, la ville de Mbuji-Mayi dans cette province. A Tshilenge et dans d’autres CLCR de la province, des pertes sont aussi enregistrées
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