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SACREBOPOL

lundi 30 décembre 2013

Lambert Mende terrorise à Sankuru


Lambert Mende terrorise à Sankuru



Lambert Mende Omalanga, initiateur du parti politique Convention des Congolais unis- CCU, devient de plus en plus dangereux dans le district de Sankuru province du Kasaï Oriental. Il entretient une milice dont la capacité de nuisance n’est plus à démontrer dans ce coin de la rd-Congo peuplé par les Tetela d’où il est originaire. Sa milice fortement équipée en armes blanches de toute nature et disposant des éléments actifs sur terrain, n’arrête pas de terroriser des personnalités et autres cadres politiques de Sankuru.
 
Il aurait instruit aux membres de cette bande dangereuse à s’en prendre à tous ceux qui n’adhèrent pas à l’idéologie de son parti politique CCU. Mende a créé un climat d’intolérance et de terreur dans ce district. Son objectif, c’est d’être le seul leader en vue et ayant le vent en poupe au Sankuru. Plusieurs leaders originaires de cette juridiction en ont fait les frais. Il s’arrange surtout à préparer des coups et des violences pendant les périodes électorales. Le sénateur Shé Okitundu, l’ambassadeur Jean Charles Okoto, le député national Christophe Lutundula, l’ancien journaliste Woteto Wa Djemba, le sénateur Omba et tant d’autres sont des personnalités originaires de Sankuru, victimes des attaques de la milice de Mende. “Il ne veut pas voir et entendre une formation politique prendre corps dans un coin qu’il considère comme sa parcelle privée“, apprend-t-on à Lodja.

Dernier forfait en date est le passage à tabac du chef d’un groupement, Ondimba Opeta. Celui-ci est entre la vie et la mort pour n’avoir pas obtempéré à certains ordres donnés par les miliciens de Mende. Venu à sa rescousse, le commandant en place de la police a été molesté et pris sérieusement à partie. Les attaques violentes de la milice de Mende ont déjà causé plusieurs morts. Face à cela, la population de Sankuru demande au gouvernement central l’instauration de l’opération Likofi ayant mis fin aux zèles des Kuluna dans la ville de Kinshasa.
Le président national de CCU a ordonné à sa milice de ne tolérer aucun drapeau d’un parti politique adverse flotter sur le sol du district de Sankuru. Tous ceux qui font, indiquent les habitants de Sankuru, ombrage à Lambert Mende, sont directement pris à partie par les bandits en armes blanches. Lors de la dernière campagne électorale, le leader de la convention des Congolais unis, était nommément cité pour avoir entretenu des troubles contre des candidats concurrents à la députation nationale. Il dispose d’un groupe de presse constitué des radios communautaires, à travers lesquelles les campagnes d’intolérance, d’humiliation et de mépris sont véhiculées. Ces médias alimentent également des incitations à la haine ethnique et clanique dans le Sankuru. Certaines personnalités l’accusent de profiter de sa qualité de ministre des médias pour installer et implanter dans plusieurs territoires de ce district du Kasaï des radios communautaires servant d’instrument pour réduire et descendre les autres leaders. Pour lui, Sankuru est exclusivement réservé au CCU.
Des commentateurs n’ont pas hésité un seul instant à qualifier ce district de fief incontestable de la formation politique de Mende. Et pourtant, c’est connu de tous que le Sankuru est le bastion du Lumumbisme et non de l’idéologie de Mende. Sur place, il affirme tout haut que le CCU est un parti de la majorité présidentielle-MP et en sa qualité du ministre des médias et porte parole du gouvernement, il a le soutien total du chef de l’Etat, Joseph Kabila. “Kabila me soutient; personne ne peut faire quoi que ce soit“, lance-t-il des temps en temps lors de ces visites dans le Sankuru. Il recourt aux trafics d’influence et se fait du zèle au nom du président de la République, Joseph Kabila. Tous ceux qui n’ont pas des moyens sont écrasés par le leader de CCU. Des ONG et certains acteurs de la société civile de Sankuru ne cessent de dénoncer ces agissements qualifiés d’esprit de division qui freine l’élan de développement du district de Sankuru. Les confessions religieuses multiplient les appels au calme pour que la paix y règne. Mende maintient une situation de désordre à travers laquelle il tire les dividendes de tous ordres.

SAMUEL MBUTA

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